Titre : | Les crimes de haine : Prévention et Réponses : Guide de référence pour les ONG de la zone OSCE | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | BIDDH, Auteur | Editeur : | OSCE BIDDH | Année de publication : | 2012 | Importance : | 80 pages | ISBN/ISSN/EAN : | 978-92-9234-829-8 | Langues : | Français | Catégories : | Documentaire Documentaire:LGBTIphobie et lutte contre les discriminations
| Résumé : | Chaque année dans la zone OSCE, les violences accompagnant les manifestations d’intolérance font des milliers de victimes. Celles-ci sont menacées, insultées et agressées pour leur appartenance supposée à un groupe présentant un caractère spécifique, comme la «race», la langue, la religion ou tout autre critère similaire. Des cimetières, des édifices religieux ou des monuments sont profanés en raison de leur identification avec un ou plusieurs de ces groupes.
Les incidents et les crimes de haine ont sur les victimes davantage d’impact que n’en ont les crimes «ordinaires» : en effet, ils adressent aux communautés tout entières un message laissant entendre que le droit à faire partie de la société devrait leur être dénié. Les crimes de haine installent un climat de crainte qui excède largement les limites d’une ville ou d’un Etat ; dès lors, ils peuvent s’intensifier et mener à des conflits de plus grande envergure.
Conscients de ce phénomène et des dangers qu’il représente, les Etats participants à l’OSCE ont renforcé leur engagement à combattre ces crimes et incidents, et développé des moyens de leur répondre plus énergiquement et plus efficacement. Tout en convenant que la responsabilité de la lutte contre les crimes de haine incombe essentiellement aux autorités étatiques, l’OSCE reconnaît également l’importance du rôle que peut jouer la société civile.
La société civile est souvent la première à identifier et à combattre les premiers signes d’intolérance et de discrimination. En effet, ses représentants vivent parmi
les communautés et ont par conséquent la possibilité d’être les témoins d’actes d’intolérance avant qu’ils ne soient rapportés à la police ; ils peuvent apporter une aide aux victimes alors même que les autorités en sont encore à mettre en place les procédures appropriées. Les responsables de la société civile ont souvent rappelé les autorités à leur obligations de reconnaître les crimes de haine, d’y réagir, et d’assurer la protection de tous les citoyens. Dans quelques pays, la société civile a été l’instrument permettant aux communautés d’inspirer des réformes
sociales et législatives.
Le soutien à la société civile dans ses efforts pour combattre la discrimination et favoriser un climat de paix est un élément fondamental du mandat du BIDDH. Le guide de référence «Les crimes de haine : Prévention et réponses» s’inscrit dans un programme plus large visant à aider la société civile à déterminer, développer
et mettre en œuvre des stratégies adaptées à la lutte contre les crimes de haine.
Avec l’espoir que cette publication sera largement utilisée comme référence, j’encourage tous ses utilisateurs à transmettre au BIDDH leurs remarques ou informations pour le profit de futures rééditions | En ligne : | http://www.osce.org/fr/odihr/93639?download=true | Format de la ressource électronique : | pdf |
Les crimes de haine : Prévention et Réponses : Guide de référence pour les ONG de la zone OSCE [texte imprimé] / BIDDH, Auteur . - [S.l.] : OSCE BIDDH, 2012 . - 80 pages. ISBN : 978-92-9234-829-8 Langues : Français Catégories : | Documentaire Documentaire:LGBTIphobie et lutte contre les discriminations
| Résumé : | Chaque année dans la zone OSCE, les violences accompagnant les manifestations d’intolérance font des milliers de victimes. Celles-ci sont menacées, insultées et agressées pour leur appartenance supposée à un groupe présentant un caractère spécifique, comme la «race», la langue, la religion ou tout autre critère similaire. Des cimetières, des édifices religieux ou des monuments sont profanés en raison de leur identification avec un ou plusieurs de ces groupes.
Les incidents et les crimes de haine ont sur les victimes davantage d’impact que n’en ont les crimes «ordinaires» : en effet, ils adressent aux communautés tout entières un message laissant entendre que le droit à faire partie de la société devrait leur être dénié. Les crimes de haine installent un climat de crainte qui excède largement les limites d’une ville ou d’un Etat ; dès lors, ils peuvent s’intensifier et mener à des conflits de plus grande envergure.
Conscients de ce phénomène et des dangers qu’il représente, les Etats participants à l’OSCE ont renforcé leur engagement à combattre ces crimes et incidents, et développé des moyens de leur répondre plus énergiquement et plus efficacement. Tout en convenant que la responsabilité de la lutte contre les crimes de haine incombe essentiellement aux autorités étatiques, l’OSCE reconnaît également l’importance du rôle que peut jouer la société civile.
La société civile est souvent la première à identifier et à combattre les premiers signes d’intolérance et de discrimination. En effet, ses représentants vivent parmi
les communautés et ont par conséquent la possibilité d’être les témoins d’actes d’intolérance avant qu’ils ne soient rapportés à la police ; ils peuvent apporter une aide aux victimes alors même que les autorités en sont encore à mettre en place les procédures appropriées. Les responsables de la société civile ont souvent rappelé les autorités à leur obligations de reconnaître les crimes de haine, d’y réagir, et d’assurer la protection de tous les citoyens. Dans quelques pays, la société civile a été l’instrument permettant aux communautés d’inspirer des réformes
sociales et législatives.
Le soutien à la société civile dans ses efforts pour combattre la discrimination et favoriser un climat de paix est un élément fondamental du mandat du BIDDH. Le guide de référence «Les crimes de haine : Prévention et réponses» s’inscrit dans un programme plus large visant à aider la société civile à déterminer, développer
et mettre en œuvre des stratégies adaptées à la lutte contre les crimes de haine.
Avec l’espoir que cette publication sera largement utilisée comme référence, j’encourage tous ses utilisateurs à transmettre au BIDDH leurs remarques ou informations pour le profit de futures rééditions | En ligne : | http://www.osce.org/fr/odihr/93639?download=true | Format de la ressource électronique : | pdf |
|